Littérature française TD S6
Licence LettresParcours Lettres modernes
Description
Gr. 1 M. MOUREY (XIXe siècle)
Programme :
Gérard de Nerval, Sylvie, préface de Gérard Macé, édition de Bertrand Marchal, folio classique.
Gérard de Nerval, Les Chimères, La Bohème galante, Petits Châteaux de Bohème, édition de Bertrand Marchal, Poésie/Gallimard.
Stéphane Mallarmé, Poésies, préface d’Yves Bonnefoy, édition de Bertrand Marchal, Poésie/Gallimard.
Des poèmes en prose de Mallarmé seront fournis.
Présentation – « Nerval, Mallarmé : vers et prose » : œuvres charnières écrites à des moments différents du XIXe, les poésies de Nerval et Mallarmé ont marqué la création poétique par les mutations profondes du langage et de la représentation du réel qu’elles ont engagées. Il s’agira d’interroger l’expérience du langage dans les deux œuvres, d’aborder le langage poétique au XIXe, du romantisme au symbolisme, de l’écriture de soi à l’impersonnel, ainsi que les liens entre récit et poème, ou encore les questions de l’hermétisme et des formes poétiques de la modernité.
Bibliographie indicative :
Histoire littéraire et analyse du texte poétique :
Gérard Dessons, Introduction à l’analyse du poème, Armand Colin, 2016.
Claude Millet, sur la poésie du XIXe siècle, 1820-1898, dans Michel Jarrety (dir.), La Poésie du Moyen Âge à nos jours, PUF, 1997.
Sur Mallarmé :
Federica Locatelli, Mallarmé, l’homme poursuit noir sur blanc, Classiques Garnier, 2022.
Revue littéraire Europe, « Stéphane Mallarmé », n°825-826, janvier-février 1998.
Pascal Durand commente « Poésies » de Stéphane Mallarmé, foliothèque, éd. folio, 1998.
Bertrand Marchal, Lecture de Mallarmé, José Corti, 1985.
Sur Nerval :
Martin Mees, Nerval ou la pensée du poétique, Classiques Garnier, 2021.
Revue littéraire Europe, « Gérard de Nerval », n° 935, mars 2007.
Yves Bonnefoy, « La poétique de Nerval », La Vérité de parole, folio-essais, 1992.
Paul Bénichou, L’École du désenchantement, Gallimard, 1992.
Henri Meschonnic, « Essai sur la poétique de Nerval », Pour la poétique III, Gallimard, 1973.
Gr. 2 M. FRAISSE (XXesiècle)
André Gide, Les Faux-Monnayeurs, Paris, Gallimard, coll. « Folio »
Présentation : Inspiré de plusieurs faits-divers, ce roman déroule un écheveau en entremêlant deux familles, et pose une multitude de questions, comme le pourquoi de la dissimulation et du mensonge, le rôle de l'éducation, le conditionnement et la liberté de la jeunesse. Mettant en scène un écrivain cherchant à écrire un roman, l'œuvre de Gide donne un exemple célèbre de mise en abyme.
Bibliographie :
GOULET Alain, Lire “Les Faux-Monnayeursˮ de Gide, Paris, Dunod, 1994.
MOUTOTE Daniel, Réflexions sur “Les Faux-Monnayeursˮ, Paris, Champion, « Unichamp », 1990.
MASSON Pierre, Lire “Les Faux-Monnayeursˮ, Lyon, Presses universitaires de Lyon, 1990.
Pierre Chartier commente “Les Faux-Monnayeursˮ, Paris, Gallimard, « Folio », 1991.
Gr. 3 Mme SEMPERE (XVIIIe siècle)
« Écrire vrai » avec Diderot : autour des « Contes »
Diderot, grand maitre d'oeuvre de l'Encyclopédie, suffisamment engagé pour être fiché comme "homme dangereux" par la police royale, est un écrivain protéiforme qui a cherché toutes les voies pour sensibiliser et instruire en même temps son lecteur, autrement dit, pour le "mobiliser". Le cours visera à faire découvrir la série des "contes" de Diderot et à initier les étudiants à l'écriture d'invention sur contrainte (pastiches, parodies, transpositions contemporaines, continuations, etc.).
Corpus :
Diderot, Contes, éd. B. Didier, Livre de Poche (édition obligatoire du fait du choix des textes)